Là, c’est vraiment fini…

13 07 2010

Comme c’est le der des der, on a décidé de faire chacun un article…

L’article de Sam

Dans l'un des avions du retour

Bonjour à tous !

Cela fait déjà quelques semaines que nous sommes rentrés et le retour en France fut assez mouvementé.

Après les 30 heures de voyages pour revenir de Nouméa à Paris, une belle équipe était là pour nous accueillir : merci à vous ! Le décalage horaire de 9H était assez facile à digérer, de toutes façons, nous n’avions pas le choix car dès le lendemain nous devions attaquer notre retour. C’est donc un réveil à 6H du matin pour nous activer pour la journée. A commencer par un fabuleux métro à 7H30, un joli retour dans la vie parisienne ;-). Les gens tous stressés et nonchalant, nous amènent à nous demander ce que nous faisons là… Mais bon, toutes bonnes choses ont une fin comme on dit !

Rendez-vous vers 8H à Beauregard pour récupérer les clefs. Rendez-vous vers 8H30 pour prendre le camion de location, rendez-vous vers 9H pour la signature du bail de notre nouvel appartement. Plus de deux heures plus tard, nous sommes partis direction mon ancienne colocation pour récupérer mon lit et quelques bricoles. Ensuite, nous avons pris la direction d’Ikéa pour acheter des meubles et notamment un canapé-lit pour meubler notre appart et nous permettre de recevoir nos proches :-). Il était déjà plus de 18H et nous étions toujours dans le magasin ! 19H, nous étions chez Idriss pour reprendre tous les cartons et meubles que nous avions laissé dans le sous-sol de sa maison. Encore merci mille fois à vous. Heureusement qu’Idriss et Fred étaient là pour nous donner un sacré coup de main, merci à vous deux.  Retour dans notre appart vers 20H30 et Fredo était toujours avec nous pour remonter tout ça chez nous. Nous étions épuisés car la fatigue du retour et du décalage horaire se faisaient ressentir depuis plusieurs heures déjà. Une bonne demie heure après, tout était éparpillé dans notre nouveau chez nous. Fred, infatigable, voulait monter le canapé pour que nous puissions manger « confortablement ». 23H la journée se finit pour nous et nous nous couchons dans le lit du canap’ pour le tester, mais surtout parce que notre lit n’était pas monté. Le lendemain, nous nous réveillons dans un foutoir sans précédent. Nous devons monter tous les meubles (lit, armoires, bibliothèque, meubles TV, tables, etc…). De plus, nous avions plusieurs dizaines de cartons à déballer et à ranger.

Arrivée à Paris

Dans la cohue, j’avais même oublié de ramener le camion de location à l’agence. Par chance, pas d’amende et pas de coût supplémentaire pour le véhicule. J’avais un entretien l’après-midi, pas le temps de chômer ! Tout ce rangement nous a pris encore quelques jours. La livraison de notre nouvelle machine à laver est arrivée le vendredi matin. Nous avons pu commencer le lavage infernal de dizaines de kilos de linge. La décoration de l’appartement prend forme petit à petit…

Pour revenir sur le voyage, nous pouvons maintenant faire le bilan. Déjà quelques chiffres : près de 8 mois d’aventure, 7 pays visités, une dizaine d’îles paradisiaques, des centaines de rencontres, des milliers de Kms parcourus, 4 bateaux. Des dizaines de touk-touks, des milliers de Kms en bus et en train. Des centaines de négociations pour des fois rien acheter ! Des dizaines de fruits et légumes vendus au bord de la route. Des milliers de sourires d’enfants de l’orphelinat et d’ailleurs. Mais aussi des rires, des larmes, de la joie, des prises de tête, des coups de gueule, mais surtout beaucoup de bonheur… Bref, une véritable aventure à l’autre bout de la planète.

Emménagement terminé

Maintenant, il faut retrouver de la motivation pour rechercher du travail et ce n’est pas évident de s’y remettre. Vivement notre prochain départ. L’Afrique, l’Amérique Latine, à nouveau l’Asie, ou pourquoi pas essayer de s’installer en Nouvelle Zélande et rejoindre Juju… Nous verrons ce que nous réserve l’avenir ! En attendant, nous essayons de revoir tout le monde et cela nous fait vraiment plaisir de partager à nouveau des moments avec vous :-).

A très bientôt donc… et n’oubliez pas : le plus beau voyage, c’est celui qu’on a pas encore fait !

L’article de Sev

Voilà, il faut bien se résoudre à le faire cet article de fin… Parce que je suis sincèrement convaincue que ce blog, même si, du coup, une page se tourne, doit s’arrêter. Je me vois mal vous raconter mes journées au boulot (le jour où j’en aurai un) et mes sorties au ciné (le jour où j’y retournerai)…

Je souhaitais attendre d’avoir complètement atterri mais je crois que ça ne sera jamais vraiment le cas donc je me lance, sans vraiment savoir par où commencer…

Des retrouvailles du bout du monde

Peut-être par notre arrivée qui a été, après 30 heures de vol, très chaleureuse. Pour ma part, j’ai été très touchée par la présence de certains d’entre vous mais aussi par vos sms, mails, appels, véritables témoignages de votre amitié. Je dois même avouer que j’ai été surprise, je ne m’attendais pas à un tel accueil et surtout à ce que vous nous ayez autant suivi. Quand on s’éloigne comme ça pour plusieurs mois, au fur et à mesure du temps, on a le sentiment que les gens nous oublient. Chacun vit sa vie, et c’est bien normal. Et ça fait chaud au cœur de réaliser que vous avez tous suivi le blog à un tel point. Chaque fois que je revois l’un d’entre vous, je suis bluffée… Alors tout d’abord MERCI, sincèrement. J’en profite pour féliciter notre championne du blog, Karinette, qui, avec 59 commentaires, remporte largement la première place du podium, suivie de près par la miss Aurélie !!

Encore des retrouvailles !!!

Rentrons maintenant dans le vif du sujet. Pour répondre à LA question la plus courante, oui, le retour a été difficile et l’est toujours, surtout pour moi je pense. Après vous avoir tout raconté pendant 8 mois, il ne s’agit pas maintenant de faire de la langue de bois… La première semaine a été particulièrement rude malgré notre installation sportive mais indispensable dans notre nouvel appart. Je me sentais profondément malheureuse. Alors attention, il ne faut pas tout confondre, j’étais très contente de revoir bon nombre de mes amis mais les questions « de fond » me tiraillaient « Qu’est ce que je fais là ?, Quels vont être mes projets maintenant ? De quoi ai je envie après une telle expérience ? … ». Compliqué quoi… Au fur et à mesure du temps et surtout des retrouvailles, le moral remonte même si j’avoue qu’il est en dents de scie…

Une telle expérience bouleverse profondément, en tous cas, ça a été le cas pour moi. Je n’aurai pas les mots suffisants pour exprimer le rêve qu’a été ce voyage. Avant de partir et tout au long de notre voyage, beaucoup de gens nous ont confié avoir eu l’envie de faire la même chose, je n’aurai qu’une chose à dire : FONCEZ !!! Vous ne le regretterez jamais !!!

Alors, comment résumer tant d’émotions, de découvertes, de retrouvailles, de rencontres, c’est simplement impossible…

Et des retrouvailles de l'autre bout du monde 😉

8 mois de voyages c’est :

– 7 pays visités

– 17 décollages (merci à ceux qui me connaissent de souligner la performance 😉

– 2 coups de soleil

– 40 massages

– 26 nouveaux tampons sur chacun de nos passeports

– 7 939 photos (promis, on ne fera pas de soirée diaporama…)

– 328 videos

– 7439 kms en van à travers la Nouvelle Zélande

– 1000 kms (sans arrondir) autour de la Nouvelle Calédonie

– 58 articles sur le blog

– 428 commentaires

– 13 874 visites (au moment où j’écris cet article)

On se retrouve avant de se quitter à nouveau 😦

Il y a aussi bien sur tout ce qu’on ne peut pas calculer : le nombre de plages, de baignades, de rencontres, de doutes, de remises en questions, d’inquiètudes, de prises de consciences, de fous rires, de pleurs, d’émerveillements, d’émotions et surtout, le nombre de souvenirs… Mais aucun regret !

Pour ma part, j’ai le sentiment de revenir plus forte de ce voyage, de prendre plus de recul sur notre société et sur le monde en général. D’aborder les choses différemment aussi…

Les distances me paraissent tellement plus courtes, le monde est aujourd’hui à portée de main !!! D’un autre côté, ce voyage a créé des besoins que j’ignorais avant de partir : découvrir de nouveaux pays, aller à la rencontre d’autres cultures, s’enrichir de l’histoire de ce vieux monde. J’ai le sentiment que voyager est devenu une drogue.

Le seconde question qu’on nous pose le plus souvent est « quel pays avez vous préféré ? ». J’ai été profondément marquée par notre mission humanitaire au Cambodge. La rencontre avec ces enfants, toute l’équipe de l’association et ce pays restera inoubliable. Comme vous le savez presque tous, je vais m’occuper bénévolement de la communication de cette association avec l’aide d’un DA particulièrement généreux (il se reconnaîtra), alors j’en profite pour vous demander d’adhérer au groupe facebook juste en cliquant sur « j’aime » sur la page http://www.facebook.com/home.php?#!/pages/Association-lElephant-Blanc/104253586287435?ref=ts. C’est pas grand chose mais pour nous c’est déjà beaucoup.

L’Asie, de façon générale, est un continent magique, qui transporte. Je ne souhaite pas ici partager mes réflexions sur sa situation politique et économique et sur la responsabilité de chacun à assumer et à faire évoluer les choses car ça n’était pas l’objectif de ce blog au départ mais les réflexions sont nombreuses…

Une rencontre

D’un point de vue émotionnel, c’est sans doute la Nouvelle Zélande qui m’aura le plus marqué. D’une part parce que j’ai pu y retrouver mon frère, un rêve que je croyais inaccessible, d’autre part parce que ce pays est splendide, à couper le souffle, et enfin parce que cette société, avec le recul, me paraît avoir définitivement rempli son challenge  : un pays nouveau qui a su intégrer les peuples originaires de l’île, des habitants tournés vers les autres, un pays fabuleux qui donne envie de s’y installer (tu as tellement bien fait Juju !!!).

La Nouvelle Calédonie et les retrouvailles avec Emi et Jérôme sont également un moment inoubliable de notre parcours. Ils nous ont accueilli à bras ouverts, nous ont complètement intégré à leur vie, ont pris le temps de partager avec nous leurs réflexions sur la situation politique de ce territoire et nous ont permis d’ouvrir les yeux sur de nouvelles problématiques.

Je pense qu’il est malheureusement vain d’essayer de décrire précisément l’enrichissement personnel que nous a offert ce voyage. Un enrichissement partagé à deux et j’en profite pour glisser un mot sur cette expérience de couple. Bien sur, il serait illusoire de penser que voyager 24h/24h ensemble a été facile tous les jours. Mais ce que nous avons découvert et vécu ensemble nous a lié pour longtemps. Voyager seul est une nécessité pour certains. Pour ma part, je n’aurai jamais repoussé les limites aussi loin sans Sam pour une première expérience, je n’aurai sans doute pas osé. Alors j’en profite pour te remercier Samchoux de m’avoir ouvert les yeux sur la beauté du monde, ses merveilles, ses injustices, ses contradictions …

Une question reste en suspend : quand est ce qu’on repart ?

Cet article n’est sûrement pas celui que j’aurai voulu écrire mais il est encore trop tôt pour moi… Et je suis certaine que vous me pardonnerez cette rédaction peu attrayante !!!

Merci encore à tous de nous avoir suivi, soutenu et accueilli.

Et à très bientôt, ici ou ailleurs…

Ha si quand même, la dernière video du jour 😉





Voilà, c’est fini…

20 06 2010
Dès notre retour de l’ile des Pins, Emi est venue nous chercher puis nous sommes parties toutes les deux direction le centre ville pour l’inauguration du magasin Mango à Nouméa. Emi est chef de produit pour le plus gros importateur de l’île pour les liquides et elle fournissait donc le magasin en champagne pour la soirée. Autant dire que nous sommes rentrées en titubant, surtout moi ;-).

En chemin vers Yaté

Mercredi, nous n’avons pas eu trop de chance avec le temps… Les nuages et la pluie étaient au rendez-vous ! Nous avons profité de « l’opportunité » pour visiter le centre culturel Jean-Marie Tjibaou. C’est Renzo Piano, l’architecte du centre Georges-Pompidou qui a dessiné l’ensemble. Le centre abrite des salles d’exposition permanentes et temporaires présentant des oeuvres de l’art néo-calédonien et du reste du Pacifique. Il porte le nom de Jean-Marie Tjibaou qui est né dans la tribu de Hienghènes et a oeuvré toute sa vie pour la reconnaissance de la culture Kanak. Il a participé à la signature des différents accords entre la France et la Nouvelle Calédonie.

Jeudi, direction le centre ville pour une dernière balade dans Nouméa, toujours sous la pluie…

Pique nique...

Nous espérions que vendredi nous offrirait la possibilité de profiter encore une peu de la plage mais non… Nous sommes donc allés visiter le marché et nous sommes contentés d’attendre un meilleur temps. Le soir, filles et garçons se sont séparés pour faire une soirée chacun de notre côté. Poker pour les hommes et soirée discute pour les filles. Sam est rentré vainqueur de son premier poker depuis des mois !!!

Et samedi, c’est un grand soleil qui nous attendait au réveil. C’est donc sous l’impulsion d’Emi que nous avons décollé tous les 4 vers Yaté assez tôt le matin, dans le sud de l’île. Jérôme et Emilie ont fait encore une fois des guides parfaits pour nous faire découvrir tous les recoins et points de vue superbes que nous offre la Nouvelle Calédonie. Nous nous sommes arrêtés à la fête de Yaté où nous avons pu acheter de gros crabes à manger pour le soir. Nous avons pique niqué sur un ponton puis sommes passés à la source du Mont Dore pour remplir nos bouteilles de l’eau calédonienne. En rentrant Jérôme et Sam (enfin surtout Jérôme) se sont attaqués à la cuisson des gros crabes. Pas évident de les saisir car ils commençaient à se détacher et leurs pinces sont énormes… Sam a eu l’idée ingénieuse d’y coincer ma tong que la bête ne voulait plus lâcher. Evidemment, Emi et moi étions mortes de rire de les voir ainsi se dépatouiller avec un crabe certes gros mais quand même pas si terrible ;-). En tous cas, nous nous sommes régalés !!!

Les gros crabes que nous avons mangé

Aujourd’hui dimanche, le soleil était encore au rendez-vous. Nous en avons profité pour aller à la plage mais seule Emi a eu le courage de se baigner. Quelques dernière petites courses et nous sommes rentrés pour faire nos sacs. Nous décollons dans 4 heures pour Seoul, 9h00 de vol dans un premier temps, 11 heures demain et encore une heure pour arriver à Roissy demain lundi vers 20h00.

Pour ma part, je n’arrive toujours pas à croire que le rêve se termine. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions et cet article est l’avant dernier, nous aurons donc l’occasion de vous faire part de notre ressenti quelques jours après notre retour. Pour l’instant c’est… Confus !
Dans tous les cas, nous quittons la Nouvelle Calédonie heureux d’avoir découvert ce territoire merveilleux et surtout surtout d’avoir pu profiter de Milette et Jérôme. Merci pour votre accueil, votre bonne humeur, votre disponibilité, votre amitié. Vous avez réussi à faire de cette dernière étape un séjour inoubliable et vous allez nous manquer à un point que vous ne pouvez imaginer…
Il y a encore quelques photos à aller voir sur notre Picasa.
Et la vidéo du jour prises quelques heures avant notre départ.
Plein de bisous et plus que jamais, à très vite !!!!

Merci ma Milette !!!





L’île des Pins

16 06 2010

Cette île est tellement merveilleuse que nous allons lui consacrer un article à elle toute seule. Nous y sommes restés quatre jours et c’est vraiment une étape incontournable en Nouvelle Calédonie. Souvent qualifiée de « joyau du Pacifique », l’île des Pins réunit tous les ingrédients du rêve tropical.

Notre premier apéro dans le gîte :-).

Nous avons pris l’avion le vendredi en fin d’après-midi. Il nous a fallu à peine 25 minutes entre le décollage de Nouméa et l’aterrissage sur l’île. A peine arrivés, nous avons pris un taxi brousse vers notre première destination : le gîte Nataiwatch dans la baie de Kanumera. Emilie et Jérome étaient de la partie pour samedi et dimanche. Connaissant bien les lieux, ils étaient nos guides locaux pour ce week-end :-). Une fois installés dans notre bungalow et après un bon repas et un long apéro pour fêter tout ça, nous nous sommes couchés assez tôt car Jérome et moi-même avions décidé de nous lever à 5H du matin pour regarder en direct le premier match de l’équipe de France de la Coupe du Monde en Afrique du Sud. Merci les bleus pour le spectacle offert !!

En haut du pic N'Ga

Samedi matin, nous avons fait l’ascension du Pic N’ga, le plus haut sommet de l’île, 262 mètres. L’ascension fut assez éprouvante car nous étions en tongs ! Mais le panorama offert sur l’île et les îlots environnants était inoubliable. Les lagons turquoises et les récifs étaient magnifiques. Pour l’après-midi, nous avons loué des vélos afin de faire tout le sud de l’île des Pins. Nous sommes allés en direction de Vao, la principale commune du coin. En chemin, nous nous sommes arrêtés sur un terrain de sport où avaient lieu deux matchs en parallèle de Criquet. Quatre équipe de femmes jouaient dans une tenue traditionnelle. Les dames de l’île sont connues pour être les meilleures de Nouvelle Calédonie de ce sport très populaire ici. Ensuite, nous nous sommes arrêtés dans la baie de Saint Maurice, pour contempler la statue du même nom et des dizaines de sculptures traditionnelles sur bois tout autour. Le monument commémore l’arrivée des premiers missionnaires sur l’île. L’endroit avec le lagon est très photogénique, comme vous pouvez le voir. Un peu plus loin, nous avons fait une autre baie, la baie Saint Joseph, lieu de départ des excursions en pirogues. La visite de la petite ville de Vao fut assez rapide car il n’y a pas grand interêt ici, sauf des sculpteurs qui sont renomés pour leur travail. On leur doit de nombreuses réalisations dont les totems aux expressions surprenantes qui agrémentent Nouméa et toute la Calédonie. Hélas, nous n’avons trouvé aucun de ces sculpteurs, bien que nous ayons trouvé leur maison. Tant pis !

Statue dans la baie de Saint Maurice

Dimanche matin, nous avons eu le courage de faire du snorkeling autour du rocher sacré dans la baie de Kanumera. L’eau est fraiche en cette saison, à peine une vingtaine de degrés. Le temps ce week end n’était pas très ensoleillé, donc pas facile de plonger ! Nous avons pris notre courage à deux mains, enfilé le masque et les palmes et nous nous sommes jetés à l’eau. Nous avons découvert une faune et une flore abondante, notamment un banc de sardines de plus de dizaines de milliers d’individus. Nous ne sommes pas restés longtemps, les eaux à 30° d’Asie du Sud-Est sont bien loins ;-). Une bonne douche chaude après, nous nous sommes baladés autour de Kuto et ses magnifiques plages. Il était l’heure de repartir pour Emilie et Jérome qui avaient leur avion en fin d’après-midi. Nous en avons profité pour changer d’endroit et nous installer dans le Nord de l’île. Nous avons reservé au gîte d’Oro Chez Régis pour les deux jours restants.

Notre lieu de campement chez Regis

Quand notre chauffeur nous a déposé au gîte, il n’y avait personne pour nous accueillir. Il faisait déjà nuit et pas une lumière aux alentours. Nous avons du monter la tente dans le noir. J’avais commandé un bougna traditionnel (spécialité kanak à base de viande ou de poisson et de légumes enveloppée dans les feuilles de bananier, cuit dans un four creusé dans le sol), je pouvais donc oublier… Au lendemain matin, des femmes sont arrivées sur place. Elles nous ont tout simplement oublié, ce qui arrive souvent ici apparement. Nous étions donc dans la baie d’Oro, c’est ici que se trouve la fameuse « piscine naturelle » des cartes postales. Le décor était superbe : une eau limpide et translucide avec une couleur turquoise digne des plus belles piscines. Le bassin était peuplé de milliers de poissons et de coquillages. A peine les pieds dans l’eau, des centaines de poissons étaient autour de nous. Instants magiques ! Je suis même tombé face à face avec un tricot rayé, petit serpent très vénimeux, capable de vivre sur terre comme dans l’eau. Il est en général inofensif car il peut difficillement mordre à cause de sa petite gueule.

A la piscine naturelle d'Oro

Nous avons fait le tour des deux petits îlots autour de la baie d’Oro. Les plages sont dotées de sable exceptionnellement blanc et fin, c’est un délice de marcher dessus. Nous avons fait aussi le tour des différents lieux d’hébergements et de restauration. Il n’y a pas beaucoup d’établissements, ce qui explique le coté sauvage de ce coin de l’île. Nous avons donc pu rencontré beaucoup de locaux vivant ici de la nature et d’un peu de tourisme. Nous avons bien aimé le site d’Emile, personne très accueillante et sympathique. Si nous devions un jour retourner ici, c’est sans aucun doute que nous viendrons chez Emile. Le lendemain, nous avons fait la visite de la grotte de la Reine Hortense. Il y avait de nombreuses stalactites et stalagmites. Il y avait une ambiance mystérieuse dans cet endroit insolite. Ensuite, nous avons fait la balade à travers la jungle, pour aller jusqu’à la baie d’Upi. Les eaux cristallines de la baie sont magnifiques. Plus tard, nous avons refait un tour du coté de la « piscine naturelle » d’Oro, histoire de graver à jamais ce lieu magique !

Encore quelques jours et c’est le retour en France !!! Ca fait déjà presque 8 mois que l’on est parti… C’est passé vite, mais nous avons bien profité. Voici une de nos dernière VDJ :
Et bien sur les dernières photos sur Picasa.
A très très bientôt. Merci encore pour vos visites et vos commentaires :-).




1 000 kilomètres autour de la Nouvelle Calédonie

11 06 2010
Et oui, c’est la distance exacte que nous avons parcouru entre lundi et jeudi soir pour découvrir les merveilles de cette île. Mais avant de rentrer dans le détail, il convient de vous présenter ce petit bout de terre perdu au milieu du Pacifique. Je vais essayer de la faire courte, même si l’histoire culturelle et politique de ce territoire est extrêmement riche.
Tout d’abord, la Nouvelle Calédonie (18 580 km2) se situe dans la partie sud-ouest de l’océan Pacifique, au nord du tropique du Capricorne. Il s’agit d’un archipel qui comprend la Grande Terre, l’île des Pins, les îles Loyauté (Ouvéa, Lifou et Maré) et les minuscules îles Belep. Nous sommes à environ 20 000 kms de la France.

La Nouvelle Calédonie

Les premiers habitants du Pacifique occidental, des chasseurs-ceuilleurs venus d’Asie du Sud-Est se sont installés dans la région il y a 50 000 ans. Les premiers européens arrivent en Nouvelle Calédonie au XVIIIème siècle. L’archipel est alors habité par 60 000 Mélanésiens et Polynésiens. L’explorateur James Cook (toujours lui…) découvre la grande terre en 1774. C’est lui qui la nomme Nouvelle Calédonie. Il passe 10 jours à explorer l’île, découvre l’île des Pins par la même occasion mais pas les îles Loyauté.
Ce n’est que 14 ans plus tard que la France s’y intéresse. Les britanniques, américains et australiens sont les premiers à « piller » la Nouvelle Calédonie et les îles alentours… Peu à peu, des missionnaires catholiques s’installent sur l’ile et c’est en 1853 que les français, qui ont besoin d’une base militaire stratégique dans le Pacifique et d’une alternative à la colonie pénitentiaire de l’île du diable au large de la Guyane où sévit le paludisme. La France annexe la Nouvelle Calédonie à la France sous les ordres de Napoléon III.
La Nouvelle Calédonie devient une colonie pénitentiaire et la France exile de nombreux forçats à l’autre bout du monde. Jusqu’en 1897, près de 25 000 personnes ont été déportés en Nouvelle Calédonie. Une fois libérés, la majorité d’entre eux sont contraints de s’installer sur l’île.
La colonisation à grande échelle débute vers la fin du XIXème. En leur imposant un statut légal inférieur, les Kanak (originaires de l’île) se situent en dehors du droit français. La population locale est contrainte de vivre dans des réserves aménagées dans les montagnes, qu’elle ne peut quitter sans la permission de la police.
Il est important de préciser que pendant les deux guerres mondiales, de nombreux kanaks ont été réquisitionnés pour former le bataillon français du Pacifique. Beaucoup en sont morts.
Après la seconde guerre mondiale, la NC obtient le statut de Territoire d’Outre Mer (TOM). En 1946, la citoyenneté des Kanak est reconnue par la Constitution et progressivement, durant la decennie suivante, ils obtiennent le droit de vote.
Peu à peu, des mouvements indépendantistes se sont formés et la France reconnait en 1983 le « droit inné et actif du peuple Kanak à l’indépendance ». En 1984 commencent « les évènements », qui tournent à la guerre civile entre les Kanaks, les habitants originaires de l’île (également appelés Mélanésiens) et les Caldoches, les blancs qui descendent des forçats ou des premiers colons français (également appelés Calédoniens). En 1988, les accords de Matignon sont signés et établissent une plus grande autonomie par rapport à la France et prévoient le développement économique des régions Kanaks. 10 ans plus tard, les accords de Nouméa sont signés. Ces accords prévoient la mise en place d’un référendum sur l’indépendance dans un délai de 15 à 20 ans. En 1999, un nouveau pas est franchi lorsque l’accord établit la création d’institutions locales, dont un gouvernement local. L’accord de Nouméa prévoie également le transfert progressif des compétences de l’Etat français au profit du gouvernement de Nouvelle Calédonie.
Voilà donc un petit résumé, qui j’espère n’est pas trop éloigné des réalités de l’histoire de la Nouvelle Calédonie. Chacun en pensera ce qu’il voudra… C’est malheureusement l’histoire bien triste d’un pays colonisé par les européens, et en l’occurence, par nous français.
Cette île est donc plus indépendante encore qu’un TOM puisqu’elle dispose de son propre gouvernement. Elle voit cohabiter majoritairement trois types d’habitants :
– Les Kanak qui sont des Mélanésiens. Ils vivent en grande majorité dans des localités tribales à l’intérieur des terres ou le long de la côte ouest de la Grande Terre, sur l’île des Pins et les îles Loyautés. Cers dernières années, beaucoup ont quitté leur mode de vie traditionnel pour chercher du travail à Nouméa, mais ils restent très attachés à leur clan.
– Les Caldoches ou Calédoniens, qui descendent des forçats exilés sur l’île ou des premiers colons français.
– Les métros ou zoreilles : les français qui viennent en Nouvelle Calédonie pour s’installer quelques années afin d’y travailler.
Tout ce petit monde tente de cohabiter, avec souvent beaucoup de contradictions. Cela n’est pas toujours évident pour les kanak de conserver leur mode de vie traditionnel quand ils sont confrontés à la modernité de notre société capitaliste, avec tout ce qu’il y a de bon et de mauvais. Mais ça n’est pas évident non plus pour les métros de s’intégrer sur une île qui cherche à se protéger, à conserver ses racines…

Les magnifiques fleurs de Nouvelle Calédonie

Nous ne savions rien de la réalité de la Nouvelle Calédonie et nous en apprenons chaque jour un peu plus en discutant avec Emilie et Jérôme bien sur mais aussi parfois avec les gens que nous croisons. Il n’est pas possible d’avoir une opinion définitve sur le sujet puisque nous ne faisons que passer mais nous ne nous attendions pas à de tels contrastes. Sur les conseils de nos charmants hôtes, nous avons donc décidé de partir à la découverte de cette île aux multiples facettes. En effet, Nouméa, la capitale est dotée de nombreuses infrastructures modernes, de magasins français (une re-découverte pour nous). Ici, tout ou presque est importé de France ce qui fait que la vie est horriblement chère. Mais le reste de l’île est complètement différent. Majoritairement déserté par les métros, les terres, qui ont été rendues aux Kanak, sont habitées par les insulaires qui vivent selon leurs traditions, mais parfois tiraillés entre ces dernières et les besoins qui leur ont été créés.

Le bonhomme de Bourail

Nous avons donc loué une voiture lundi et dès 7 heures du matin, nous sommes partis sur les routes en remontant la côte est, tente et provisions dans le coffre. Nous avons fait un premier arrêt à Bourail où nous avons profité de la plage et avons pu observer le Bonhomme de Bourail. Nous avons également lézardé dans la baie des tortues à laquelle nous avons accédé via un tunnel dans la masse rochause. Une promenade sur les hauteurs nous a permis de profiter de la vue splendide sur le lagon. Nous nous sommes ensuite dirigés vers Voh où nous avons passé notre première nuit sous la tente.

La baie des tortues

C’était une première dans notre voyage mais ça n’était pas très difficile étant données les températures plus que clémentes dont nous avons bénéficié. Le seul soucis, c’est que la nuit tombe tôt ici, à 18h00 maximum, il fait nuit noire. Les activités en tente sont donc limitées et nous avons donc pris le pli de nous coucher avec les poules, contrairement à nos habitudes.

Le coeur de Voh photographié par nous, forcément, c'est moins bien 😉

Qui dit couchés tôt dit levés tôt, de toutes façons le meilleur moyen de profiter entièrement de la journée. Voh est le site où Yann Arthus Bertrand a pris sa très célèbre photo qui figure en couverture de son ouvrage « La terre vue du ciel », vous savez, le fameux coeur créé naturellement par la Mangrove… Evident, il est bien plus facile de le voir du ciel mais c’est une option que nous n’avons pas retenue. Nous avions décidé de grimper sur le mont autant que notre physique nous le permettrait mais nous n’avions aucune idée de la direction dans laquelle regarder. Après 15 minutes de marche, nous sommes arrivés sur une sorte de plateforme qui nous offrait une vue splendide sur les montagnes d’un côté et le lagon de l’autre mais impossible de repérer le fameux coeur. Un 4×4 est alors arrivé, nous avons donc sauté sur l’occasion pour interroger le conducteur, un métro géologue installé sur l’île depuis 4 ans qui nous a gentiment indiquée la direction pour apercevoir ce que nous cherchions et nous a proposé de nous conduire dans les hauteurs pour avoir une meilleure vue. Un coup de chance pour nous, la vue était hallucinante, le lagon magnifique. Le coeur était bien loin et l’angle duquel nous l’observions nous le faisait voir un peu écrasé mais bon, on l’a vu… Nos photos ne sont évidemment pas à la hauteur de celle de notre ami Yann mais on fait ce qu’on peut ;-).

Un stand de vente de sculptures Kanaks

Nous avons ensuite pris la transversale la plus au nord de l’île pour rejoindre la côté ouest. En resdecendant vers le sud, nous avons pu observer une végétation compètement différente, extrêmement verte et fleurie. Sur le bord de la route, les habitants des tribus installent des petits stands dans lesquels ils vendent des fruits, des coquillages, des sculptures… Nous nous sommes dons arrêtés au grès de nos envies pour finalement arriver à Ouabatche où nous avons planté la tente dans un camping au bord de l’eau. La seconde nuit a été plus difficile car nous n’avions pas gonflé le matelas mais utilisé les tapis de sol, ce qui a été plus dur pour notre petit dos et en plus, j’ai un peu honte de le dire, mais le bruit des vagues nous a souvent réveillés. Pas facile la vie ;-).

La cascade de Tao

Mercredi, troisième jour de notre périple, nous sommes allés visiter les cascades de Colnett et de Tao, très impressionnantes. Pour la seconde, on peut monter très haut, au pied de la cascade, en passant par de nombreux bassins naturels. C’était splendide et, en plus, nous avons fait la connaissance d’Ernest, un kanak qui garde l’entrée de la cascade de Tao avec qui nous avons bien discuté et qui nous a offert des pamplemousses énormes. Une rencontre très sympathique dont nous nous souviendrons longtemps.

Nous avons ensuite pris la route pour Hienghène.
Il est possible dans cette ville de réserver une nuit en tribu. Ce que nous avions fait pour le mercredi soir. En fin d’après midi, nous nous sommes donc rendus sur place. Notre objectif était d’échanger avec les habitants sur leur mode de vie, de partager avec eux. L’office de tourisme nous a placé dans la tribu des Werap. Emilie et Jérôme qui maitrisent parfaitement toutes les structures de l’île nous avaient prévenu que cette tribu était très habituée aux touristes et que nous risquions d’être déçus. C’est un peu ce qui s’est passé. En tribu, se pratique « la coutume », c’est à dire un échange de présents à l’arrivée de nouveaux venus.

Dans notre case

Nous avions donc préparé un petit cadeau et un petit billet sur les conseils de l’office du tourisme mais notre hôte ne semblait pas plus ravie que ça. Elle nous a installé dans notre case (la seule du village, pour les touristes car eux vivent dans des maisons normales). Nous avons essayé d’entamer la conversation mais nous sentions bien qu’ils n’étaient pas plus intéressés que ça. J’ai quand même joué au Bingo (loto) avec les femmes de la tribu, une activité très appréciée ici. Quand est arrivée l’heure du repas, on nous a installé à part dans une pièce pour dîner. Nous qui pensions que nous allions manger tous ensemble et discuter, nous étions un peu surpris. Nous sommes donc allés nous coucher tôt comme à notre habitude et dès le lendemain matin, nous prenions la route à 8h30. Nous ne regrettons pas cette expérience qui nous a permis de voir la réalité des tribus, nous sommes juste un peu déçus d’avoir du aller dans une tribu qui, au final, ressemble plus à un gîte qu’à une réelle expérience d’échanges.

Sam et Marcellin à Poindimié

Jeudi, nous avons donc pris la route très tôt pour redescendre la côte ouest. Toujours une route splendide, des plages paradisiaques, les petits stands des kanaks où nous avons acheté des citrons, des fruits de la passion… Nous avons fait une pause pique nique sur la plage déserte de Poindimié où nous avons rencontré Marcellin, un petit garçon de 8 ans qui séchait l’école et profitait comme un poisson dans l’eau de l’océan. Nous avons pris le temps de discuter avec sa maman et de partager des anecdotes sur l’île. Encore une rencontre mémorable !!! Nous avons repris la route dans l’optique de nous arrêter à Sarraméa, pas très loin de Nouméa pour notre dernière nuit.

A travers les mines de nickel

La route était surprenante, alternant mer et montagne et nous permettant de passer au milieu des mines de nickel, la richesse de l’île. Les couleurs vertes, bleues, rouges, se succédaient à l’infini. Mais la route était sinueuse et longue et la nuit commençait à tomber. Arrivés à Sarraméa, il faisait déjà nuit noire et nous étions dans les hauteurs, la température n’était donc pas idéale pour dormir en tente. Nous avons donc décidé de rentrer directement à Nouméa pour passer la nuit au chaud et préparer notre départ aujourd’hui vendredi vers l’île des Pins.
Nous avons donc fait beaucoup de kilomètres en 4 jours mais nous ne regrettons pas ce petit road trip qui nous a permis de voir les différentes facettes de l’île. C’était splendide, tout simplement.
Nous partons donc ce soir en avion vers l’île des Pins, notre dernier petit caprice avant le retour. Emilie et Jérôme nous accompagnent pour le week end et nous rentrerons mardi… Dimanche 20 juin, ça sera le grand départ pour le retour, 30 heures de voyage nous attendent pour rejoindre la France le lundi 21 juin au soir. On ne réalise pas encore très bien… Même si on essaie de préparer ça au mieux. En effet, pour ceux qui ne sont pas au courant, nous allons récupérer l’appartement d’Audrey dans le 10ème, juste en face de celui que nous occupions avant de partir. C’est une grande chance de pouvoir y habiter directement en rentrant mais nous signons le bail dès le lendemain de notre retour donc nous devons nous organiser pour récupérer nos affaires et emménager le 22 juin, et surtout être opérationnels au plus vite pour vous recevoir dans notre nouveau « chez nous » !!!
Vous trouverez toutes les nouvelles photos là Picasa Sam & Sev et dessous, la petite vidéo du jour.
Plein de bisous à tous et à très vite maintenant !!!




Bienvenue en Nouvelle Calédonie !

5 06 2010

Vue de Nouméa depuis l'île aux Canards

Nous voilà arrivés en Nouvelle Calédonie et nous avons gagné plus de 20 degrés !! Même si le premier jour, il a plu toute la journée, le changement de climat nous a fait le plus grand bien. Emilie et Jérome nous ont merveilleusement bien accueilli, nous nous sommes installés comme des rois. Il faut dire que  de se retrouver dans un bel et grand appart après 2 mois en Van, c’est du grand luxe :-), surtout à Nouméa !

En direction de l'île aux Canards 🙂

Mercredi, le soleil était revenu et nous en avons profité pour visiter Nouméa. Cette ville est situé au bout d’une presqu’île entourée de baies et de plages de sable blanc. Le climat est chaud toute l’année, avec une saison séche et une saison humide. Les températures clémentes toute l’année en font un endroit très agréable à vivre. La plage n’est jamais bien loin, on peut même dire qu’elle se trouve presque dans le centre ville ;-).

Jeudi, nous nous sommes rendu à l’île aux Canards. C’est une minuscule île en face de Nouméa, dans le lagon entourant la ville. Le grand soleil et les 30° étaient au rendez-vous. L’eau était turquoise et assez poissonneuse. Nous avons fait le parcours sous marin pour admirer la faune et la flore des lieux.

Les statues sur l'îlot Canards

Vendredi, le temps s’est retrouvé couvert, alors nous avons décidé d’occuper une partie de notre après-midi pour visiter l’aquarium de la ville. Nous avons découvert des êtres bien étranges comme vous pouvez le voir :

Poisson vache

Rascasse

Sur le dancefloor de la Bodega !

Vendredi soir, nous sommes sortis dans un bar / boîte pour rejoindre des amis d’Emilie et Jérome. Bonne ambiance sur la piste. Le bar se trouvait sur pilotis au dessus de la mer :-).

Vous pouvez retrouver nos nouvelles photos, toujours sur notre Picasa. A très bientôt pour encore de plus belles photos ! On vous embrase.





Bye bye New Zealand…

29 05 2010

Coucou !

De la pluie, de la pluie et encore de la pluie, voilà le résumé de notre dernière semaine ;-). Ha oui, et du froid aussi !!!

Dès le lendemain de la visite du second glacier, nous avons vite revues nos ambitions à la baisse. Nous avions prévu une marche de 5 heures qui nous aurait permis de surplomber le glacier et donc de bénéficier d’une belle vue sur ce dernier mais le temps en a décidé autrement et nous a donc contraints à continuer de l’avant, plus au nord.

Un pendentif en jade

Nous nous sommes d’abord arrêtés à Hokitika, la ville de la jade. On trouve des boutiques de jade un peu partout en Nouvelle Zélande mais plus particulièrement dans cette ville dont la côte offre a priori des trésors de jade. Cette pierre est très portée et appréciée ici en Nouvelle Zélande car c’est dans ce pays que l’on en trouve le plus. La pierre est verte mais sa couleur varie, elle peut être très foncée ou très claire. Les Maoris la préfèrent plutôt foncée. Ici en NZ, on l’appelle aussi greenstone, à cause des premiers européens arrivés dans le pays qui n’avaient pas réalisé que les ornements des Maoris étaient faits de jade et non d’une simple pierre verte. Ils se sont bien rattrapés depuis et ont bien compris comment exploiter le filon. On retrouve la jade sous forme de bijoux « classiques », une pierre montée sur un pendentif par exemple mais aussi et le plus souvent, elle est taillée et accrochée à un simple lien qu’on s’attache autour du cou. En fonction de la forme donnée par l’artiste qui l’a sculptée, elle représente la détermination, un nouveau commencement, l’éternité… C’est donc en Nouvelle Zélande un bijou très symbolique.

Pancake Rocks

Nous avons ensuite continué notre route plus au nord, toujours sous la pluie et nous sommes arrêtés à Punakaiki d’où nous avons pu admirer les Pancake Rocks. Il s’agit d’immenses rochers taillés par la mer comme des crêpes superposées. Habituellement, la mer vient claquer sur les pierres offrant un spectacle de gerbes d’eau impressionnant. Malheureusement pour nous, la mer était calme et nous n’avons pas pu en profiter. Mais cela nous a permis d’observer plusieurs dizaines de dauphins qui nageaient tranquillement le long des rochers. C’était la première fois en Nouvelle Zélande et nous étions ravis car, d’une part nous ne nous y attendions pas et, d’autre part, c’était trop mignon, tout simplement. Nous restons impressionnés par la variété des espèces animales que nous avons pu observer de près en Nouvelle Zélande. Nous n’avons malheureusement pas vu de baleines mais c’est sans doute le seul animal qu’il nous était promis de voir que nous n’aurons pas rencontré.

Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de monter à l’extrême nord de l’île que nous avions traversé rapidement en arrivant car nous devons rendre le van lundi et il nous restait quand même quelques kilomètres à effectuer. Nous avons donc décidé de conduire vers l’est pour rejoindre Christchurch en passant par le Lewis Pass.

Plus nous approchions du col, et plus nous apercevions la neige au loin. Froid + pluie = paysages enneigés. Nous ne nous attendions pas à croiser la neige pensant notre voyage mais nous n’avons pas été déçus. Une épaisse couche couvrait les bords de route, les arbres… Je n’ai pas pu empêcher Sam de descendre du van et de profiter de la poudreuse, il était tellement content de pouvoir toucher la neige dont nous avons été privés cet hiver (enfin surtout lui parce que moi franchement, la neige et le froid ne m’ont pas manqué une seconde ;-).

Sam tout fou dans la neige

Il était malgré tout difficile d’envisager de faire une grande marche ou bien même une petite étant données les températures extérieures. Bien sur, nous pouvons marcher dans la neige et le froid mais nous sommes en van donc pas de chauffage pour se réchauffer au retour de la ballade ni douche, ni quoi que ce soit pour faire sécher nos affaires. En plus, je ne sais pas si c’est du au froid, à l’air du van ou quoi que ce soit d’autre mais j’avais une migraine terrible depuis trois jours qui ne me quittait pas. Nous avons donc décidé de rejoindre Hanmer Springs, une ville thermale qui propose des piscines d’eau chaude naturelle, mais à l’extérieur. C’était assez incroyable de se retrouver en maillot de bain dehors, à 0°, avec de la neige partout. Autant vous dire que se plonger dans une eau à 39° était une délivrance !!! Le soir, mon mal de tête était enfin passé…

Aujourd’hui samedi, nous sommes de retour à Christchurch. Nous devons rendre le van lundi dans la journée. Nous avons un vol lundi soir pour Auckland où nous dormirons à l’aéroport pour prendre notre second vol mardi matin vers la Nouvelle Calédonie. Nous allons retrouver Emilie et Jérôme, des amis que je n’ai pas vu depuis 3 longues années. J’avais rencontré Emilie à la fac de communication à Bordeaux lorsque je faisais mes études. Emilie et Jérôme ont décidé de venir vivre sur le caillou et même de s’y installer puisqu’ils viennent tout juste d’acquérir un appartement à Nouméa. Il était donc évident qu’on ne pouvait passer dans le secteur sans venir les voir et nous avons tous les deux hâte de les retrouver.

C’est donc la fin d’une grande aventure en Nouvelle Zélande. Déjà plus de deux mois et demis… C’est difficile pour moi de tirer une conclusion sur cette partie de notre voyage parce qu’il est encore difficile d’imaginer que c’est fini. La Nouvelle Zélande nous a offert tellement d’émotions, de rencontres, de fous rires, de coups de gueules, de paysages fabuleux, de soirées inoubliables, de retrouvailles, de nuits froides, d’animaux extraordinaires, de souvenirs, de repas préparés dans notre petit van, de bouillotes à réchauffer en pleine nuit… Et tellement tellement d’autres choses. C’est un pays fabuleux que nous vous encourageons à visiter. Pour ma part, même s’il a été stressant de changer nos plans à la dernière seconde, je ne regrette pas une minute de ne pas être allée en Australie au profit de la Nouvelle Zélande (de toutes façons je compte bien rendre une petite visite à ma cuisinière préférée dès que possible). Et puis c’est aussi le pays où j’aurai réalisé un de mes rêves : voyager avec mon frère.

Voilà, c’est donc un peu émue que je vous embrasse pour la dernière fois de ce magnifique pays, dont les souvenirs seront gravés pour longtemps dans nos mémoires.





La région des glaciers et le sud de la côte Ouest

23 05 2010


Nous approchons de la fin de notre road trip. Encore une bonne semaine et nous pourrons remettre les maillots de bain en Nouvelle Calédonie. En attendant, voici le récit depuis notre départ de Queenstown. Ce ne fut pas évident de quitter Juju, surtout pour Sév, il faut dire que l’on a passé de bons moments depuis le début de notre aventure en NZ, pendant le roadtrip et là pendant une semaine dans la coloc à Queenstown.

Blue Pools

Avant de partir vers la route de la côte Ouest, nous sommes passés rendre une dernière visite à Julien qui bossait dans l’entrepot de bonbons à Arrowtown. Une dernière bise et quelques larmes plus tard, nous avons emprunté la route 6 qui mène vers la côte. Auparavant, nous avons visité la petite ville de Wanaka, au bord du lac du même nom. Sans conteste, nous avons préféré Queenstown. Nous avons tracé notre chemin en prenant la route qui longe les deux immenses lacs de Wanaka et d’Hawea. Les paysages étaient grandioses. Nous nous sommes arrêtés quasiment entre les deux lacs, qui se touchent presque, pour la nuit.

Vue sur la chaîne du Mont Cook


Le lendemain, vendredi 21 mai (pile poile un mois avant notre retour), nous avons eu une journée bien remplie, en visitant bon nombre de sites. A commencer par les Blue Pool, ou les Bassins Bleus, pour traduire. Les couleurs de ces eaux étaient merveilleusement bleues et translucides. Ensuite, nous avons observé deux très belles cascades : Fantail Falls et Thunder Creek Falls. Impressionnantes de près de 30 mètres chacunes, nous n’avons pas manqué de les prendre en photos. Entre temps, nous sommes passés par les portes de Haast. C’est un endroit impressionnant où la rivière se jette sur d’énormes rochers et le courant est très puissant. Encore quelques photos ont été prises de ce lieu assez atypique. Ensuite, c’était la descente vers l’océan, le long des plus hautes montagnes de Nouvelle Zélande. Nous avons trouvé un endroit merveilleux où nous installer pour la nuit : au bord du lac Paringa. Ce dernier avait des reflets avec les paysages environnants presque symétriques.

Fox Glacier

Samedi, c’était la découverte du premier glacier bien connu dans la région pour son accéssibilité : le Fox Glacier. En effet, nous sommes allés à la base de celui-ci en à peine une vingtaine de minutes de marches. Il est quasiment au niveau de la mer, c’est dire la facilité pour y aller. C’est toujours assez impressionnant de voir de gros blocs de glace ainsi devant soi. Là encore, nous nous sommes régalés. Ensuite, nous sommes allés vers le lac Matheson. Nous avons fait la marche qui fait le tour du lac (environ 1H30), d’où nous pouvions voir les montagnes et les glaciers qui se hissaient devant nous. Nous avons dormi proche de cet endroit pour avoir la meilleur vue possible en fin d’après-midi et au lendemain matin :-).

Franz Josef Glacier

Dimanche, nous nous sommes effectivement réveillés avec une splendide vue sur la chaîne de montagne et ses glaciers. Cette journée était consacrée à la marche vers le deuxième glacier de la région, qui se trouve être moins accessible que le premier. Une fois arrivé au village de Franz Josef Glacier, nous avons décidé de nous installer dans un camping, histoire de se laver et d’être un peu plus confort (notamment pour avoir un peu de chauffage 😉 ). Une fois prêts, nous sommes partis pour la marche vers le glacier Franz Josef. Pas loin d’une dizaine de cascades le long de notre rando, les paysages étaient encore magnifiques. Au pied du glacier, celui-ci nous a paru plus impressionnant que le précédent. Nous avons appris que le glacier avance au fur et à mesure des années depuis 1965. C’est l’accumulation des chutes de neige sur la partie haute qui provoque ceci (enfin d’après ce que j’ai compris). C’est un effet assez rare, compte tenu de l’effet de serre qu’il y a sur la planète !

Notre périple dans la région des glaciers prend fin. Vous pouvez voir les dernières photos sur notre nouveau Picasa Sam&Sév.

Voici la Vidéo Du Jour :


A bientôt et encore merci pour visite ! Bisous à tout le monde :-).




Une semaine à Queenstown !!!

19 05 2010

Coucou !

Cela fera bientôt une semaine que nous sommes arrivés à Queenstown. Après les Fiorlands, nous avions évidemment prévu de nous arrêter voir Juju sur la route. Nous sommes donc arrivés jeudi dernier dans la région.

Queenstown si situe dans l'île du sud, au centre, plutôt vers le bas, si si regardez bien !!!

Julien travaille sur deux magasins, l’un à Queenstown et l’autre à Arrowtown, à une trentaine de kms. C’est donc dans la seconde ville que nous nous sommes arrêtés en fin de matinée afin de partager le déjeuner avec lui. Cette ville est assez mignonne, ce qui change car les villes de Nouvelle Zélande sont souvent… Horribles ! Une rue principale, des rues adjacentes minuscules et des petits shops tous pourris. Bref, la Nouvelle Zélande offre des paysage sensationnels mais des villes minables, il faut le dire. Du coup, nous étions agréablement surpris… Et super contents de retrouver Juju après 15 jours de séparation ! Nous nous sommes retrouvés en fin de journée à Queenstown afin que Julien nous conduise à sa coloc.

C’est une grande maison avec plusieurs chambres louées à des saisonniers pour la plupart. Elle est située sur les hauteurs de la ville et nous bénéficions donc d’une vue splendide. Une chambre à côté de celle de Ju était libre, nous l’avons donc investie… Quel bonheur de pouvoir profiter d’une vraie pièce, d’une vraie cuisine, d’un vrai lit et d’une cheminée après un mois et demi en van !!!

Juju dans son magasin de... Bonbons !!

C’est donc vendredi, après une vraie bonne nuit de sommeil que nous sommes partis à la découverte de la ville de Queenstown. Cette dernière est un peu le lieu « huppé » de l’hiver néo-zélandais, il y a énormément de shops de skis, de petits restaurants et d’activités sympas (mais chères) à faire. Elle est située au bord du lac Wakatipu et offre une vue imprenable sur les Remarkables, une chaîne montagneuse réputée pour ses sommets enneigés. Bref, une ville très agréable à vivre. J’ai mis à profit cette journée en allant faire un petit tour chez le coiffeur, après 7 mois sans coupe, ça ne m’a pas fait de mal !!! Je souhaitais également me faire tatouer depuis quasiment le début de notre voyage. Je savais que je voulais une planète terre, côté Asie/Océanie qui symboliserait cette grande et merveilleuse expérience que nous vivons depuis que nous sommes partis. J’avais donc pris rendez vous dès le jour de notre arrivée pour le vendredi. Donc voilà c’est fait, sur la cheville gauche, à l’intérieur, j’ai maintenant ma petite planète. Pour tout avouer, ça ne m’a pas fait mal du tout, c’est même moins douloureux que l’épilation laser. Le tatouage, on en fait souvent toute une histoire mais en réalité, c’est loin d’être insurmontable !!!

Samedi, Juju ne commençait le travail qu’à 17heures, nous avons donc profité d’une grosse grasse mat puis nous avons fait un petit tour en ville pour réserver le bungy Jump que ses patrons des fruits lui avaient offert pour son départ. 134 mètres de chute pour le saut à l’élastique le plus haut de Nouvelle Zélande et un des plus hauts du monde !

Soirée à Queenstown...

Le soir, nous avons fait la tournée des bars de Queenstown car c’était day of pour Juju le dimanche, mais à partir de 23h30, heure de débauche du travailleur. Pour passer le temps, nous sommes allés avec Sam faire un petit tour au Casino mais nous avons été bien raisonnables… Nous avons bien fait la fête, Queenstown est une petite ville, tous les saisonniers se connaissent plus ou moins, on retrouve donc toujours avec des gens qu’on connait quelque soit l’endroit où on décide d’aller.

Prêt à sauter

Le lendemain dimanche, dur dur pour Juju et moi de se lever pour se rendre au bungy après s’être couchés à 4h30 du mat. En fait, j’avais décidé de l’accompagner. Sauter en bungy coûte la modique somme de 250 dollars. Je ne peux pas dire que ça soit la raison principale de mon refus de le faire (la peur serait plus juste) mais je souhaitais quand même accompagner mon petit frère. Les accompagnants doivent également payer (bien moins cher heureusement) car le saut se situe sur un site privé, où tout le monde est équipé pour monter sur la nacelle. Le parcours prend un peu de temps car il faut se rendre sur le site en bus, puis attendre que les gens aient sauté, puis que cela soit notre tour… Mais c’est intéressant et l’endroit est impressionnant. Juju a donc fait le grand saut et je dois avouer que même si je ne sautais pas, j’étais un peu stressée pour lui car vu d’en haut (et même sur le côté d’ailleurs), c’est vraiment impressionnant !! Il était super content de cette expérience et moi ravie de l’avoir accompagné et d’avoir pu prendre des photos et des videos de ce grand moment.

Partie de freesbee golf dans le parc de Queenstown

Nous sommes rentrés un peu dead du bungy mais nous sommes quand même partis avec Sam faire un freesbee golf dans le parc de Queenstown. Comme son nom l’indique, le freesbee golf se joue avec un freesbee que l’on doit lancer sur des cibles en un certain nombre de coups donnés, comme pour le golf. Le principe est vraiment sympa, beaucoup de gens se prêtent au jeu et cela permet également de bénéficier de la vue sur la ville, le lac et les Remarkables.

Vue sur les Remarkables et Queenstown du haut de la Gondola

Lundi, reprise du boulot pour Juju. Nous avons donc décidé Sam et moi de mettre à profit la journée en grimpant le mont sur lequel se situe la Gondola de Queenstown. Pour 20 dollars aller/retour, nous pouvions bénéficier de la montée en oeufs mais nous avons choisi, après quelques jours sans grande activité de le faire à pieds. la montée n’est pas très longue, 45 minutes environ mais bien pentue ce qui fait que malgrès l’entrainement de marche que nous avons depuis que nous sommes en Nouvelle Zélande, je me suis tapée des courbatures dans les fesses. Mais cela en valait la peine, la vue sur la ville et les montagnes alentours était splendide. Nous avons terminé la journée en allant manger des sushis avec les colocs, les premiers depuis notre départ de France !

Sur la route de Glenorchy

Hier, nous avons remis de l’essence dans Vaneo pour nous éloigner de la ville et visiter Glenorchy qui se situe à une quarantaine de kilomètres en longeant le lac. la route était déserte car cette ville se situe au bout de la route. Queenstown est un carrefour routier pour se déplacer en Nouvelle Zélande, peu de gens s’y aventurent donc sur la route jusqu’à Glenorchy, d’autant plus que c’est ce qu’on appelle communément ‘un cul de sac ». Dommage pour les touristes car la route était superbe et les paysages fabuleux. J’ai bien conscience que nous utilisons beaucoup de superlatifs pour qualifier les paysages que nous croisons mais la Nouvelle Zélande est vraiment un pays magique…

Nous repartons (déjà) demain pour visiter la côté ouest du pays qui, selon les dires des locaux et des saisonniers, est la plus belle de Nouvelle Zélande, ça promet ! Nous allons donc laisser Juju derrière nous rassurés de savoir qu’il est heureux mais cela va encore être dur pour la sister de quitter son petit frère, d’autant qu’on ne sait pas quand on le reverra. Encore merci mon frère de nous avoir accueillis, tu vas tellement nous manquer !!!

Nous reprenons l’avions pour la Nouvelle Calédonie le 1er juin, encore une dizaine de jours en Nouvelle Zélande dans notre vaneo où, je pense, nous allons passer des nuits bien froides après avoir profité de la chaleur d’une maison. Mais comme dirait Sam « c’est ça le road trip ! ».

Nous avons du créer un nouveau Picasa, l’ancien était full, vous trouverez donc les nouvelles photos ici Picasa Sam & Sev 2.

Et la video du jour, le saut vertigineux de Juju…

Gros bisous !!!

Bisousssssssss





Toute la beauté du Fiordland National Park

12 05 2010

Sur la route vers Milford Sound dans le parc national des Fiordlands

Nous avons passé quelques jours dans l’un des plus beaux parc national de Nouvelle Zélande : Fiordland National Park. Comme son nom l’indique, il est composé d’impressionnants fiord, mais il compte parmi les plus grands lacs du pays, des montagnes enneigées, de magnifiques forêts et des rivières partout. C’est la région la plus humide du pays, mais nous avons eu de la chance avec quelques journées très ensoleillées. De quoi profitez pleinement des magnifiques paysages que possède cette région.

Lac Te Anau

Dimanche, nous sommes arrivées par le Sud et avons fait notre premier arrêt au lac Monowai. Le site de camping était sommaire mais nous étions à l’abri dans la forêt et au bord du lac. Des milliers de champignons avaient poussé au pied des arbres car des trombes d’eaux étaient tombées ces derniers jours. Je n’ai jamais vu autant de champignons de ma vie. Hélas, je n’en ai pas reconnu un seul et Sév et moi ne voulions pas prendre de risques à tomber malade ! Dommage, je voyais bien une bonne grosse omelette aux champi… Le lendemain, lundi, nous sommes remontés vers le Nord à travers le parc national, et nous nous sommes arrêtés juste avant la petite ville de Te Anau, au début du trek « Kepler ». Il sagit d’une des plus belles randonnées de NZ, nous en avons fait qu’une partie, le long du lac Te Anau. Nous n’avons pas vu énormément de paysage car cette partie était uniquement dans la forêt. De temps en temps, nous avions accès à une petite baie, histoire d’admirer le lac et les paysages. Ensuite, nous sommes allés à Te Anau et nous avons profité de la bibliothèque pour nous connecter sur la toile. En fin d’après-midi, nous avons du trouver un nouvel endroit où nous installer pour la nuit. Nous nous sommes installés au bord du lac Te Anau.

Mirror Lakes

Mardi a été une très belle journée, très ensoleillée. Sur la route, toujours vers le Nord, nous avons croisé un énorme troupeau de moutons qui empruntait la route pour se déplacer d’un paturage à un autre. Il y avait au moins 1000 bêtes. C’était assez impressionnant et très drôle :-). Ensuite, nous avons fait une pause aux fabuleux « Mirror Lakes ». Des petits lacs qui reflètent le paysage. C’était digne d’une carte postale. En début d’après-midi, nous avons décidé de faire une grosse rando, histoire de profiter du beau temps et du parc national. Nous avons fait le début du trek « Routeburn », jusqu’au sommet appelé « Key Summit ». Trois bonnes heures pour faire l’aller-retour. Au sommet, il y avait un sentier balisé expliquant la faune et la flaure des lieux. Nous en avons bien profité à l’aide de fiches mise à disposition sur le chemin.

Vue sur les montagnes enneigées 🙂


La fin d’après-midi a été consacré à la contemplation des paysages jusqu’à Milford Sound, l’impasse de cette magnifique route. Nous avons passé un tunel où il fallait que l’on attende 15 minutes pour l’emprunter car le passage était trop étroit. Beaucoup de neige autour de nous, ce qui nous prouvait bien encore une fois qu’il faisait vraiment froid, c’est pourquoi le soir même, nous nous sommes offert un camping, ainsi nous avons pu passer bien une nuit bien au chaud avec notre chauffage électrique fourni avec le Van.


Voici probablement la Vidéo Du Jour la plus haute que l’on est faite :



A très bientôt et n’oubliez pas les photos sur Picasa.





L’île du sud et ses animaux…

9 05 2010

Bonjour à tous,

Ces derniers jours ont été essentiellement consacrés à la recherche des animaux rares et exceptionnels que nous pouvons approcher ici en Nouvelle Zélande.

A la recherche des pingouins

Après avoir découvert les merveilles du Mont Cook, nous nous sommes redirigés mardi vers l’est de l’île alors que nous avions été obligés d’aller quasiment à l’ouest par la seule route qui conduisait au sommet le plus haut du pays. Nous nous sommes arrêtés à Oamaru, une petite bourgade de l’est de l’île que le Lonely appelle très justement Penguintown. En effet, c’est dans cette ville que nous pouvons observer la très rare colonie de « yellow-eyed penguin » et celle de « blue penguin ». Pour observer la première, il suffit de se rendre sur un site en bord de mer et en hauteur. Les pingouins craignant les êtres humains et la lumière, ils n’arrivent sur la plage que deux heures avant le coucher du soleil. Nous étions donc en place à l’heure dite mais nous n’avons malheureusement vu qu’un pingouin « aux yeux jaunes » et de très loin, même avec les jumelles. Il faut dire que nous sommes en hiver, qu’ils sont donc moins nombreux et (heureusement) très protégé, il est donc difficile à ce moment de l’année de les apercevoir. Pour observer les pingouins bleus, il fallait se rendre sur un autre site, payant celui là. Nous sommes donc allés sur le parking de l’endroit en question d’où nous avons pu observer cette vaste colonie d’animaux. Mais ils sont vraiment petits (pas plus de 30 cm), ce qui rend difficile leur observation de loin !!!

Cadburry World

Le lendemain mercredi, nous avons continué notre route vers le sud en nous arrêtant à Dunedin, une « grosse » ville pour la Nouvelle Zélande puisqu’elle compte plus de 100 000 habitants. En chemin, nous nous sommes quand même arrêtés dans une fromagerie, en bons français, on ne pouvait pas passer à côté de l’occasion !!! Les fromages ici sont bien moins bons qu’en France ou très chers. Pour une fois que nous tombions sur une vraie fabrique de fromages, nous nous sommes laissés tenter par deux gros bries, un « normal » et un au poivre, qu’on essaye de manger raisonnablement ;-).
Dunedin était l’endroit approprié pour nous afin de faire des courses et également de se rendre à l’usine Cadburry installée dans la ville. Cadburry est un gros exportateur de chocolat dans le monde, surtout en Australie, aux Etats Unis et au Canada. En France, comme dirait notre guide « ils préfèrent manger leurs propres marques » lol !!! Il faut savoir que nous détenons la deuxième place mondiale de mangeurs de chocolat (16 kgs par an) juste derrière les américains et les canadiens (24 kgs par an) !!! Karinette, j’espère que tu réussiras à garder ta ligne ;-). Nous n’avons pas résisté (enfin surtout moi) à l’envie de faire la visite qui, au final, ne nous a pas permis de voir grand chose des chaînes de production. Nous avons quand même pu observer quelques parties de l’usine, assister à l’écoulement d’une cascade en chocolat et repartir avec plein de friandises offertes pendant la visite (c’est la moindre des choses ;-). Cela ne valait pas vraiment la peine mais je crois que j’ai été influencée par le fait que j’avais vu deux jours avant le fabuleux « Charlie et la chocolaterie » que j’avais trouvé merveilleux. Malheureusement, nous ne nous sommes pas retrouvés dans le monde féérique de Tim Burton.

Rencontre exceptionnelle avec les sea lions

Jeudi, direction Otago Peninsula, qui comme son nom l’indique, est une péninsule, qui juxte la ville de Dunedin. Encore une fois, les vues étaient vraiment superbes. Nous avons poussé jusqu’au nord de la péninsule afin de tenter d’observer les albatros géants. La seule colonie existante dans le monde se situe à cet endroit et évidemment, il y a un centre payant qui permet d’accéder à la jetée d’où les visiteurs sont censés les voir. A 30 dollars l’entrée, nous nous sommes passés de cette attraction, d’autant qu’il n’y avait pas de vent et que nous doutions fortement de la possibilité d’observer ces oiseaux géants. Nous avons tout de même profité du lieu pour observer les phoques en contrebas de la jetée ainsi que les nombreux oiseaux présents. Puis direction Sandfly Bay, une immense plage d’où nous étions censés voir des sea lions, traduisez des lions de mer. Après quelques minutes de marche sur une plage splendide, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec ces immenses bêtes, vraiment impressionantes !!! C’est là tout le paradoxe de la Nouvelle Zélande et ça n’est pas la première fois que nous le constatons : beaucoup d’endroits sont payants pour observer des animaux, sites… qui n’en valent pas forcément la peine et d’autres, gratuits, nous permettent d’observer des choses extraorinaires si on se donne la peine de les dénicher. Tant mieux pour nous, ces endroits sont désertés par les touristes et nous sommes toujours émerveillés de pouvoir observer la nature de si près. Bref, cette rencontre avec les sea lions à quelques mètres de nous était vraiment inoubliable !!!

Nugget Point

Vendredi, nous avons pas mal roulé pour accéder à Nugget Point. A cette étape, nous nous rapprochions de plus en plus de l’extrême sud de l’île du sud. La carte nous promettait penguins, sea lions, elephant seals et fur seals. Nous n’aurons pas eu la chance d’observer tous ces animaux mais nous avons encore pu admirer avec toujours le même bonheur les phoques dans leur élément naturel. La mer, agitée autour d’énormes rochers offrait un spectacle émouvant. D’autant plus que nous avons pu nous régaler en regardant les phoques s’amuser comme des fous dans une petite mare creusée dans un énorme rocher. Incroyable !!! Nous souhaitions ensuite passer la nuit dans un DOC (Department Of Conservation) afin de pouvoir faire la rando de 5 heures nommée « Catlins River walk » le lendemain matin. Après plusieurs kilomètres de gravel road, nous sommes tombés nez à nez avec un panneau « road closed ». Sympa d’avoir prévenu plus tôt !!! Nous avons donc rebroussé chemin pour trouver un endroit approprié pour la nuit. Tant pis pour la ballade et pour la journée un peu trop passée dans le van à rouler… C’est un peu notre « mission » de chaque fin de journée. Le soleil se couchant très tôt (à 18h00 maxi il fait nuit), il faut que nous anticipions pour trouver un endroit approprié pour passer la nuit chaque jour. Quand nos plans sont contrariés par une route barrée, un panneau « interdit aux vans », la nuit qui nous empêche de voir où nous nous trouvons, nous galérons un peu… Mais on finit toujours pas trouver, même s’il n’y a pas de toilettes à proximité et que nous devons faire nos besoins dans la nature (comme dirait Sam « c’est ça le road trip ;-).

McLean Falls

Mc Lean Falls

Samedi, gros programme. Nous arrivions dans la région des Catlins. Il y a énormément de parcs naturels en Nouvelle Zélande, difficile de s’y retrouver… Beaucoup de choses à voir dans cette région au sud du pays. Nous nous sommes d’abord arrêtés à la cascade McLean. Comme vous pourrez le voir sur les photos, ces falls sont vraiment superbes, en plusieurs étages. Le temps était frais mais beau, parfait pour cette petite visite. La carte routière faisait mention d’un lieu appelé « Niagara falls ». Intrigués par cette prétention, nous n’avons pas hésité à faire le détour, petit fort heureusement pour admirer ce qui promettait d’être grandiose. Evidemment, les naïfs que nous sommes se sont fait piéger par l’humour des habitants de la région. En effet, la ville dans laquelle se situent ces cascades s’appellent Niagara, c’est donc tout naturellement qu’ils ont nommé le minuscule débit d’eau passant sur quelques rochers « Niagara falls ». Fort heureusement, un panneau à l’entrée du chemin informe les visiteurs piégés de la blague, ce qui nous a évité de nous égarer dans les chemins boueux. Un panneau affiche tout de même les chutes du Niagara, les vraies, en l’intitulant « Niagara falls, Nouvelle Zélande »…

Porpoise Bay

Bien échauffés par cette petite blagounette, nous nous sommes dirigés vers Porpoise Bay. Le vent était vraiment terrible et les vagues pleines de puissance venaient s’échouer avec force sur les falaises, un spectacle réellement grandiose, dont nous avons profité jusqu’à ce que nous ne sentions plus nos doigts. Les phoques sont maintenant devenus des « partenaires » de notre voyage, à tel point que Sam, se déplaçant de rochers en rochers, n’avaient pas vu qu’un gros specimen était à moins d’un mètre de lui !!!
Nous avons terminé par Slope Point, qui est le lieu le plus au sud du sud de la Nouvelle Zélande. Encore une fois, les paysages étaient superbes, mais pas plus que ceux que nous avions vu dans la journée, mais nous ne pouvions pas manquer l’occasion, après être allés au point le plus au nord de l’île du nord d’aller au point le plus au sud de l’île du sud. C’est à cet endroit que nous avons pu constater que nous étions plus proches du Pôle sud que de l’Equateur. Aucun de nous deux n’était jamais allé aussi au sud de sa vie !!!

Nous nous dirigeons maintenant vers les Fiorlands. La température ne va certainement pas se réchauffer mais nous allons surement pouvoir encore une fois découvrir des paysages sensationnels. Ensuite, nous nous dirigerons vers Queenstown où nous retrouverons Juju pour la dernière fois !!!

Toutes les nouvelles photos sont là Picasa Sam & Sev.

Et la video du jour filmée au Slope Point, le plus au sud de l’île du sud !!!

Gros bisous à tous et à trés vite !!!

Sam au Slope Point